Conférence de presse :
Nous sommes en train de vivre un avènement démocratique de premier ordre. L’association des Ami.e.s de la constitution fondée en juillet 2020 a réussi à fédérer des milliers de citoyennes et de citoyens autour de leur premier projet qui est le lancement du référendum contre la loi Covid-19.
Nous avons récolté près de 90 000 signatures en moins de deux mois, démontrant ainsi que nous sommes un mouvement démocratique avec lequel il faut compter.
De plus, par notre 2ème action, nous permettons également au référendum contre la loi sur les mesures policières pour la lutte contre le terrorisme (MPT) d’aboutir. Nous avons réuni pour ce 2ème référendum plus de 55 000 signatures en moins de 6 semaines.
Nos récolteurs sont allés dans la rue, chez leurs voisins et connaissances sans relâches, tout en restant en bonne santé.
Quelle est la raison de cet engouement et ce dévouement de nos récolteuses et récolteurs ? En effet, dès le printemps 2020 beaucoup de citoyennes et de citoyens ne se trouvent plus représentés par la politique du Conseil fédéral et du parlement. Ceci tient à la gestion arbitraire de la pandémie :
• Le masque qui ne servait à rien au printemps est devenu obligatoire en été pour finalement devenir amendable en hiver (pour le non-port) !
• Le test PCR n’ayant pas été conçu comme moyen diagnostique n’a jamais été calibré comme nous l’avons demandé au Conseil fédéral par courrier du 4 novembre 2020).
• Ceci concerne également les vaccins insuffisamment testés. Les effets secondaires ne sont pas connus à ce jour. Par conséquent, la population sert tout simplement de cobaye ! Qui va porter les conséquences de cet acte ? (Pour cette raison-là, nous soutenons le moratoire du collectif-santé). Voir aussi la lettre ouverte au Conseil d’Etat vaudois
• La mise sous tutelle des médecins, notamment par l’interdiction d’administrer certains médicaments pour soigner les malades Covid-19.
• L’absence d’augmentation de lits d’hôpitaux ainsi que du personnel soignant (voir à ce sujet l’interview de Pierre-Yves Maillard).
• La fermeture de commerces et de restaurants qui va immanquablement mener à des faillites. Nous considérons cette gestion comme désastreuse car elle hypothèque l’avenir de nos enfants et petits-enfants.
• L’interdiction de la vie culturelle.
• L’intervention arbitraire de la police auprès de citoyennes et citoyens manifestant pacifiquement pour les droits constitutionnels bafoués par des ordonnances. Le fait que la police bernoise6 ait empêché les récolteurs de signatures contre la MPT est une démonstration parlante d’un abus de pouvoir.
Cette politique a enfermé la population dans une ambiance anxiogène qui n’a eu de cesse d’augmenter
A cela se rajoute la quasi-absence d’articles objectifs, de tables rondes et de débats contradictoires qui représentent le poumon d’une démocratie directe.
Nous avons dû constater lors de la récolte que peu de personnes connaissaient les lois contre lesquelles nous lancions les référendums. L’information et l’air manque visiblement de partout !
Nous déplorons la vision étriquée qui va de pair avec cette gestion de crise et qui est en passe de ruiner le pays, sa qualité de vie, sa vie culturelle, sans tenir compte du fait qu’elle est en train de sacrifier une partie de ses ainés et de sa jeunesse en manque d’options.
Où est dons passée la vision d’avenir de nos sages ?
Stratégie des Ami.e.s de la constitution
• Nous soutenons le Comité citoyen dans sa campagne du NON à la loi sur l’e-ID dans le but de maintenir les données identitaires aux mains de la Confédération. La votation sur ce sujet aura lieu le 7 mars 2021. Nous serons à leur côté pour faire déjouer le plan du Conseil fédéral et du parlement de confier l’émission du passeport numérique suisse à des entreprises privées (E-ID) qui pourraient alors gérer des données privées sensibles à l’avenir. Le bureau national des passeports serait remplacé par de grandes banques, des compagnies d’assurance et des grandes entreprises proches de l’État.
Une enquête représentative montre que 87 % de la population souhaitent se voir délivrer le passeport numérique par l’État. La confiance dans les entreprises privées fait particulièrement défaut lorsqu’il s’agit de la protection des données. Avec la loi sur les services d’identification électronique (LSIE), au lieu de tenir compte des revendications de la population, le gouvernement fédéral et le Parlement se déchargent d’une tâche fondamentale de l’État.
Les Amis de la Constitution défendront également les intérêts du peuple souverain en faisant campagne contre cette loi.
• Nous défendons l’ensemble des articles constitutionnels mentionnés par ma collègue Marion Russek, en mettant un accent particulier sur l’art. 10 alinéa 2 garantissant le droit « […] à la liberté personnelle, notamment à l’intégrité physique et psychique […] ».
• Les Ami-e-s de la Constitution sont indépendants à tous égards. Ils s’engagent, conformément au préambule de la Constitution fédérale, pour une Suisse souveraine, juste, solidaire et respectueuse de la vie et de l’humain. Notre mouvement se veut fédérateur et s’engage à réunir l’ensemble de la population au-delà des clivages dans l’intérêt de rétablir les droits constitutionnels et la démocratie directe qui sont aujourd’hui gravement menacés.
Berne, le 14 janvier 2021
Werner Boxler
Co-président des Ami.e.s de la constitution